Du 26 avril au 28 mai
L’exposition est le fruit d’une résidence dans laquelle dialoguent la peinture et la photographie. Elle s’articule autour de la circulation des femmes dans le parc de Pourtalès aux heures de la tombée du jour, au moment où la lumière s’adoucit et devient incertaine, l’heure bleue.
Le mot des artistes :
Nous travaillons au sein du même atelier à Strasbourg et avons collaboré sur ce projet d’exposition hors les murs, dans un lieu inspirant et touchant à des problématiques environnementales. Nous souhaitions ouvrir le dialogue entre peinture et photographie autour d’un sujet qui nous tient toutes les deux à coeur. Le format de « micro-résidence artistique », en collaboration avec l’association SINE, nous offre l’espace à la recherche et à l’élaboration d’un travail commun entre artistes, mais également avec un lieu spécifique et ses acteurs.
Entre janvier et mars, nous avons pu nous immerger dans le parc de Pourtalès et de cette expérience est né un lexique d’images. Sur ce site mi-urbain mi-naturel, nous nous sommes questionnées sur les femmes rencontrées, en quête de lien à la nature dans un périmètre de proximité avec leur lieu d’habitation, et particulièrement à un moment spécifique de la journée, celui de l’heure bleue, quand la lumière s’adoucit et devient incertaine. Que viennent-elles y trouver? Sont-elles pressées, en balade, en séance de sport ?
Dans un accrochage conçu comme une déambulation, nous donnons à voir l’atmosphère du lieu entre chien et loup, entre peinture et photographie, où se croisent les protagonistes inconnues d’une narration que les visiteurs s’inventeront.
