Expositions tenues par SINE depuis sa possession du CINE de Bussierre, dans l'ordre chronologique :

– 2010 –

Gérard LACOUMETTE – D’eau et de lianes

Du 10 juillet au 20 septembre

Gérard Lacoumette, grand arpenteur de la forêt du Rhin mais aussi capteur sensible de la magie des lieux, nous fait partager à travers une centaine de photographies toute la richesse de ce milieu naturel.
Végétation luxuriante, faune et flore étonnante mélées dans un enchevêtrement de vies en perpétuelle évolution : le photographe sait, comme personne, nous rendre visible tout le mystère de la forêt rhénane et nous entraîner dans un voyage dans cette nature si proche de nous.

D’encre et de plumes

Du 19 septembre au 20 octobre

Les dessins présentés dans cette exposition ont été réalisé par des enfants lors d’un atelier animé par l’illustratrice Anne Romby.

– 2011 –

Henri Ulrich – De l’artiste à l’humaniste

Du 15 janvier au 6 mars

Peintre, dessinateur, musicien, écrivain, cinéaste, preneur de sons, photographe, archéologue, médecin, philosophe, poète… Dans tous ces domaines, Henri Ulrich a fait preuve d’une sensibilité et d’une intelligence rares, au service de la nature. Il a véritablement été le premier des écologistes alsaciens. Venez découvrir des œuvres inédites, réunies grâce à la contribution de ses descendants et amis.

Samuel Gérard et Martin Ott – Regards au temps

Du 1er avril au 1er mai

La forêt fait partie de notre mémoire culturelle, elle est l’expression de notre humanité. Au travers de ses œuvres en bois et par extension en papier, Martin Ott réinvente cet espace d’enchantement et de mythologie. Les photographies de Samuel Gérard, quant à elles, rendent compte de la puissante influence que la nature sauvage exerce sur notre imaginaire et invitent au voyage intérieur, à la méditation. Deux regards pour une même interrogation au temps

Protéger l’environnement, j’hadère !

Du 8 au 15 juin

Les élèves de 114 classes alsaciennes travaillent pendant l’année scolaire sur des projets environnementaux et voici le résultat !Un exposition riche d’idées pour comprendre et préserver notre planète grâce au concours d’enfants, d’adolescents et d’enseignants engagés.

Un arbre… Une forêt

Du 24 juin au 04 septembre

Une exposition collective de peintures de très grand formats qui transforment le CINE de Bussierre en une forêt merveilleuse. Œuvres réalisées dans le cadre d’un cours de l’Ecole des Arts décoratifs de Strasbourg (actuelle HEAR) animé par Ann Loubert.

Bruno Ronchi – Bestiaire

Du 1er au 31 octobre

Le peintre et graveur Bruce Ronchi cherche à exprimer la dramaturgie de la nature. Les animaux, dessinés sur le vif lors de ses observations sur le terrain, servent de matière première à la création. La peinture à l’huile et la gravure à la manière noire sont les techniques qui lui permettent de théâtraliser ses compositions, d’exprimer l’essence primitive de la nature. Cette exposition présente les croquis de terrain ayant servi à l’édition du livre Carnet naturaliste en Alsace.

Eliane Karakaya – Rythmes et forces

Du 18 novembre au 18 décembre

En dessinant la nature, la plasticienne recherche « les éléments structurants du chaos ». Par le rythme et par la grâce de « la nature voyageuse de la lumière », elle crée une dynamique « qui transmet l’indicible ». Un étonnant voyage pictural où le visiteur reconnaîtra des paysages de la forêt de la Robertsau.

– 2012 –

Claude Braun – H-impact

Du 1er au 25 mars

À travers son travail, le plasticien pose la question de l’empreinte écologique que notre monde liassera aux générations futures : bois, grès, ficelle, papier, plastique, pigments et matériaux recyclés ou naturels révèlent une sensibilité proche à la fois de l’art brut et des peuples premiers.

Sabine Trensz – Instants de vie

Du 28 avril au 28 mai

Les photos de Sabine Trensz sont comme un voyage vers l’authentique à la recherche de nos racines et de la beauté au naturel. Qu’il s’agisse de photographie animalière ou de sa rencontre avec les tribus africaines, c’est avec la même émotion et une troublante authenticité que la photographe met ses sujets en lumière. Une leçon d’humilité autant qu’un hymne à la vie.

SHNEC et GEPMA – Les ailes de la nuit

Du 6 juillet au 26 août

La chauve-souris est depuis toujours une source d’inspiration dans la littérature, la peinture ou le cinéma. Souvent assimilée aux vampires, son image est imprégnée de préjugés… L’année de la chauve-souris est une belle opportunité pour faire la lumière sur cet étonnant mammifère !

Benoit Wassmer – Ö-washi

Du 1er au 30 septembre

Rapace impressionnant entre tous, Ö-washi est l’ambassadeur de créatures ailées, rares et fabuleuses qui ont inspiré les auteurs d’estampes. Sous la lumière changeante de paysages enneigés d’Hokkaido, Benoît Wassmer nous invite à les découvrir. Ici, à Shiretoko, le « bout du monde » des Aïnous, la vie est rythmée par les masses d’air froid venues de Sibérie et par la banquise qui dérive.

Artothèque de Strasbourg – Fragmutations

Du 6 octobre au 4 novembre

L’art avec des vrais morceaux de nature dedans… Une trentaine d’œuvres mises à disposition par l’artothèque de la ville de Strasbourg pour un étonnant parcours à travers la création contemporaine.

Hildegard Wagner-Harms – Silences nature

Du 10 novembre au 16 décembre

Infini de la mer, forêts sources de vie, imprévisibles déserts ou silences de glacier : les toiles de cette artiste allemande invitent au voyage et à la médiation.

– 2013 –

Christophe Wehrung – D’ici et d’ailleurs

Du 2 mars au 14 avril

Le plaisir de peindre, l’aventure de la couleur jusqu’à la jubilation. Quel que soit son sujet, Christophe Wehrung nous fait partager son addiction à la peinture. On reconnaîtra au passage des paysages d’Alsace ou d’ailleurs (sous-bois des Vosges, prairies du Ried, collines sous-vosgiennes), mais on en reviendra surtout avec une formidable envie de replonger illico dans son univers flamboyant.

Regards croisés sur l’Islande

Du 25 mai au 23 juin

Une sculptrice islandaise, Anna Sigríður Sigurjónsdóttir et des photographes alsaciens et islandais vous donnent rendez-vous pour un fabuleux voyage en Islande.

Valentine Plessy – In & ex situ

Du 31 août au 29 septembre

Pour Valentine Plessy, « observer et dessiner la nature, c’est lire un autre monde et livrer un récit où la donnée scientifique est transcendée par la représentation du vivant, sa force sauvage et sa poésie créatrice. » Avec cette exposition de dessins, par la finesse du crayon ou la magie de l’aquarelle, elle nous invite à « une traversée du miroir et à faire un pas vers une zone frontière homme/animal« .

Christian Voltz – Même pas drôle !

Du 23 novembre au 22 décembre

On connaît le travail d’illustrateur de Christian Voltz et son incomparable talent de bricoleur d’histoires dans lesquelles petits et grands se retrouvent pour sourire, s’attendrir, s’émerveiller, réfléchir… Avec cette nouvelle exposition de gravures, l’artiste surprend encore son monde et présente une autre facette de son travail en nous livrant des images qui parlent avec légèreté et justesse de choses sérieuses, voire graves.

– 2014 –

Julie Salmon – Entre terre et poussières

Du 30 mars au 4 mai

Éléphants, ours, hyènes, zèbres, buffles… le bestiaire de Julie Salmon est d’une impressionnante présence et d’une beauté saisissante. Que ce soit avec sa peinture dans laquelle elle met en scène, avec une technique bien à elle, ses sujets grandeur nature, ou avec ses gravures, elle nous emmène au plus proche de l’univers du vivant.

Mathieu Boisadan – Le cours du monde

Du 25 mai au 29 juin

Mathieu Boisadan, artiste engagé ? En s’abandonnant à l’émotion de ses joies et de ses peurs -d’enfant ou de peintre-, l’artiste nous donne à voir ses paysages intimes, un univers où tout est pensable, montrable, légitime… Un parcours entre innocence et gravité où chaque coup de pinceau est une mise en danger et révèle un artiste pour lequel « la finalité de l’art (…) n’est pas de divertir mais de résister contre le cours du monde  ».

Artothèque de Strasbourg – Fragmutations [2]

Du 28 septembre au 26 octobre

Cette deuxième exposition en partenariat avec l’Artothèque de la ville de Strasbourg explore la thématique du territoire. Un parcours à travers un fond d’œuvres qui met en avant la pluralité des pratiques artistiques et la richesse de l’art d’aujourd’hui. Parmi les artistes présentés dans ce florilège : Cathryn Boch, Mamadou Cissé, Clément Cogitore, Stéphane Couturier, Karim Kal, Jérôme Saint-Loubert Bié, Jean-Louis Hess, Dominika Skutnik, Ingrid Rodewald …

Christophe Meyer – À pleins poumons

Du 16 novembre au 21 décembre

Christophe Meyer investit les espaces d’exposition pour y faire respirer différents travaux : peintures, dessins, découpages, gravures et éditions, centrés sur l’atmosphère, que l’on habite et partage, aussi bien avec les oiseaux que les pots d’échappement.

– 2015 –

L’univers de l’eau

Du 22 mars au 12 avril

Cinq photographes d’horizons divers – Evelyne Landau de la vallée de Chevreuse, Michel Jourdain de la forêt de Brocéliande, Dominique Kubler du Haut-Rhin, Nicolas Pernot, alsacien nomade et Alexej Leksakov de Sibérie -, croisent leur regard d’artiste et leur technique sur cet élément vital qui compose notre corps à 80%. Créatif, esthétique, onirique ou naturaliste, leur art vous transporte dans un monde de beauté et de mystère.

Patrick Bastardoz – Au bout de l’envolée

Du 3 juin au 5 juillet

Les paysages présentés ici sortent des représentations habituelles de Patrick Bastardoz que l’on connaît davantage pour ses peintures urbaines et industrielles. Avec cette nouvelle série « Vus du ciel », le peintre explore jusqu’à l’épuisement sa palette et multiplie les variations et les compositions avec, au bout de l’envolée, le sentiment d’avoir accompli un bien beau voyage au pays de la peinture.

Elles trois – Éclairer le réel

Du 20 septembre au 18 octobre

Trois artistes du Bastion 14 – Virginie Bergeret, Myriam Colin et Mélody Seiwert – porposent une exposition autour de la nature pour effleurer le sensible, réinventer le visible, mettre en forme l’impalpable… La surprise et l’aléatoire sont des pierres sur leur chemin, elles en jouent, les détournent, les utilisent. Des regards à l’affût de l’équilibre entre formes, matières et couleurs. Un rapport à la lecture, à la narration sous-jacente, à la figuration personnelle.

Maren Ruben – Migrations silencieuses

Du 15 novembre au 20 décembre

D’où viennent, où vont les êtres délicats, presque vivants, sujet principal de l’œuvre de Maren Ruben ? Des sortes d’organes, des lambeaux de peau, des fragments de créatures, tantôt abstraits, tantôt proches du réel. Ailes étranges, mue de lézard ou ébauche d’une espèce à naître ? Les formes douces rappellent une évanescence, presque fragile mais pas moins présente. Et cette présence est force. Maren Ruben utilise papiers, calques, tissus de gaze… Matériaux qu’elle soumet à une écriture répétitive, à un dessin méditatif.

– 2016 –

François Génot – 1 trait, 1 tronc

Du 20 mars au 24 avril

Autour d’un grand dessin au fusain, François Génot présente différentes œuvres où le processus de fabrication des images est étroitement lié aux formes et aux phénomènes de la nature. Partant de l’observation de notre environnement quotidien, l’artiste laisse s’exprimer la vitalité d’une nature sauvage précaire qu’on ne prend plus le temps de regarder.

Pierre Rich – Chemin de pierre

Du 29 mai au 26 juin

Pendant trois ans, Pierre Rich a arpenté les sites rocheux étonnants de France, des Vosges à la Corse, de la Bretagne aux Alpes. Il en a capté mes mystères, les lumières et les traces d’humanité. Il donne à voir ce que le promeneur n’aurait sans doute pas perçu : le détail ou l’ensemble, l’étrangeté ou l’évidence. Il nous invite à une randonnée dans les temps traversée par la pensée magique.

Christiane Schaeffer-Cinqualbre – Versant animal

Du 18 septembre au 23 octobre

La course aérienne du lièvre, la fuite des sangliers, la force de l’ours ou la lente reptation de l’escargot… en quelques traits colorés et sûrs, semblables à des idéogrammes, l’artiste suggère l’attitude, la course de ses modèles… leur vie tout simplement.

PASO – If

Du 6 novembre au 4 décembre

La rencontre entre un arbre de plus de 1 000 ans, l’if de Saint-Ursin dans la Manche, et PASO l’Alsacien, peintre généreux, exubérant. Entre l’être millénaire et le jeune octogénaire se dessine une relation qui relève de l’osmose autant que du combat. Une danse au cours de laquelle l’arbre et la peinture font vie. Comme si la structure de l’arbre avait pris possession de l’artiste… à moins que ce ne soit l’inverse. Une exposition et un artiste rare. À ne pas manquer !

– 2017 –

Traits divers – Drôle de nature

Du 5 mars au 2 avril

Si, paraît-il, le rire est le rpopre de l’homme, les animaux et la nature, eux, ont inspiré les dessinateurs d’humour de Traits Divers d’Alsace, l’association organisatrice du Sélest’ival qui défend la liberté d’expression par le dessin d’humour, de presse et la caricature. Expo de dessins de Babache, Fleith, Koch, LoVecchio, Meyer, Olivier, Peuckert, Phil et Zumello,…

Stephane Spach – Paysages d’à côté

Du 25 mai au 25 juin

À travers ses photographies d’une rare précision, Stéphane Spach nous révèle nature jusque dans ses retranchements les plus intimes. Avec son œil-scalpel, de simple écorces se font totem, chaque plante semble porter en elle une autre signature, des paysages de toute banalité plantent le décor d’un spectacle d’ombre et de lumière. Une célébration de l’ordinaire d’où surgit une émouvante vitalité.,…

Roland Jacob – Forêts intérieures

Du 17 septembre au 15 octobre

Roland Jacob utilise diverses techniques de gravure et de peinture. Ses xylogravures tirées à même les troncs d’arbres creusés par les insectes xylophages ou à partir d’éléments végétaux, frappent par leur aspect insolite et inattendu. Quant à ses peintures, elles reflètent l’âme d’un tempérament sensible et se caractérisent par des compositions aux couleurs raffinées, frisant l’abstraction.

Élisabeth Fréring – Histoires naturelles…

Du 19 novembre au 10 décembre

Le travail pictural d’Élisabeth Fréring oscille entre l’aléatoire et la règle, le tragique et la dérision, l’angoisse et l’émerveillement. Des matériaux et des formes simples et fragiles, des silhouettes humaines ou animales polymorphes, parfois inachevées ou en attente de métamorphose nous entrainent en territoire trouble où les réminiscences de résidus d’images, de lectures, témoignent aussi d’obsessions personnelles.

– 2018 –

Claudine Malraison – Dernières danses

Du 4 mars au 4 avril

L’artiste nous invite dans son bestiaire, à la fois joyeux et délirant. Des animaux s’adressent au ciel comme dans une dernière supplique avant disparition… Avec la série « les rescapés », l’humanité s’invente elle aussi sur les cimaises : des êtres ravagés par on ne sait quelle catastrophe se lèvent pour une ultime chorégraphie.

Vincent Ganaye – Secrets de montagne

Du 3 juin au 1er juillet

Dans la solitude matinale de la chaume, dans les soleils glacés des petits matins, parmi les brumes déchirées de lumières sauvages, là où de longs silences filent vers le crépuscule des forêts, le photographe déroule son imaginaire de chemins, de rochers, de chaumes et de ruisseaux. Un beau voyage, en photographies mais aussi en peintures, qui nous relie à « l’âme des montagnes ».

Louis Danicher – Au fil des saisons

Du 16 septembre au 21 octobre

Louis Danicher nous présente ses dernières peintures inspirées de la végétation des bords de chemins, une nature si proche de nous et si changeante avec les saisons. Elle est intime, fragile, belle, commune, visible, invisible, mystérieuse et éminemment complexe, comme l’homme somme toute. Le bord du chemin nous porte là où le destin nous conduit avec ses espérances et ses incertitudes, avec ses doutes et ses rêves.

Valérie Etterlen – Les élégants

Du 4 novembre au 2 décembre

À l’aquarelle et à l’encre de chine, Valérie Etterlen montre une faune et une flore, tantôt élégante, tantôt intrigante, des sujets, des sujets qu’elle dissèque avec maestria jusqu’à brouiller les frontières entre vif et mort, entre dedans et dehors. Son travail nous interroge aussi sur la marchandisation de la vie, le saccage de la biodiversité et le complexe de domination de l’homme sur l’ensemble du vivant.

– 2019 –

Thomas Kuchel – Holy Wood

Du 17 février au 17 mars

Avec ses photographies d’arbres illuminés dans la forêt la nuit, le photographe procède à une “mise en portrait” qui isole et met en lumière le sujet, transforme de manière subtile, mais sublime, le tableau d’une nature autrement anonyme. Un espace onirique se déploie, et devant ces arbres comme élevés au rang de bois sacré, chacun se fera son film.

Secrets de plantes – Vivacité

Du 05 mai au 02 juin

En proposant de créer une promenade à la fois active, créative et entièrement piétonne à travers la quartier de la Robertsau, Vivacité expérimente l’implication artistique dans l’espace urbain. Avec cette deuxième édition, il sera à nouveau question d’exaltation du vivant par la mise en place de multiples interventions agissantes et actives dans l’espace commun, tout en recherchant leur pérennisation grâce à l’implication citoyenne. Le CINE de Bussierre sera une étape-clé de ce parcours novateur.

Annick Mischler – Trace/Paysage

Du 15 septembre au 13 octobre

Annick Mischler peint des mondes naissants, présents ou disparus, parcourus par la vitalité de la nature agissante. Elle interroge notre présence au monde et met en œuvre une peinture de gestes-trace expressive et vibrante qui laisse aussi la place à un mystère qui nous dépasse, celui de la vie qui ne cesse de produire de nouvelles formes.

Anne Romby – Contes Natur’ailes

Du 24 novembre au 20 décembre

Voici l’invitation d’une femme à cheminer auprès de la parole des contes. Anne Romby y éclaire, avec sensibilité, diverses échappées belles qui se déploient comme une mise en scène théâtrale à ciel ouvert, entre l’ombre et la lumière. Intemporelles, ses images narratives nous emportent sur les sentiers de la poésie… Entre hommes et bêtes, la nature se fait écrin et dans ses entrelacs de signes, au fil des continents traversés, s’offrent quelques graines d’humanité.

– 2020 –

Jak et Phil Umbdenstock – Regards croisés

Du 7 juin au 5 juillet

Chez les Umbdenstock l’illustration c’est comme une seconde famille. Un père au sommet de son art, un fils hors pair… En résumé, deux dessinateurs talentueux qui croquent nos travers et portent un regard aussi féroce qu’amusé sur l’état de la planète et de notre société. Oscillant entre caricature, provocation, ironie, humour noir et allégories, la palette des deux artistes est vaste et ne manquera pas d’émouvoir le visiteur.
Une partie de l’exposition sera dédiée au Covid 19 et les productions de nos deux lascars durant la récente période de confinement sauront, à coup sûr, vous surprendre…

Brigitte Béguinot – Paysages et correspondances

Du 20 septembre au 11 octobre

Brigitte Béguinot s’intéresse à des sujets ordinaires, pour révéler derrière leur apparente banalité leur force de vie qui nous appelle à la contemplation. Elle privilégie généralement des vues plongeantes, immersives et explore une nature à portée de regard : branches, feuillages… Ce choix du détail exprime l’idée que chaque partie résume le tout. Dans le dessin d’une feuille, la courbe d’une tige, elle révèle tout un jeu de correspondances, d’allusions et nous emporte dans un voyage méditatif.

– 2021 –

Haleh ZAHEDI et Maria LUCHANKINA – En voie d’apparition

Du 30 mai au 27 juin

Si nous écoutons le silence, loin des autoroutes et des centres commerciaux, nous entendrons le froufroutement, le bruissement, les sifflements chantants, le frémissement de la terre. Ce silence est rempli d’êtres, de taille et de familles différentes, beaux chacun dans son genre. Ils portent une histoire en eux, l’histoire de la terre, de la nature, l’histoire d’un pays. Nous effaçons les témoins de cette histoire sans s’en rendre compte, nous ignorons cruellement l’existence de nos voisins les plus proches.

Harry FRANZ – De cimes en cimes

Du 19 septembre au 17 octobre

Arbres, montagnes, horizons ou encore vaches et corbeaux… Les sujets de ses peintures, Harry Franz les cueille au cours de ses pérégrinations dans la nature. Pour les montagnes, le peintre ne retient que les parties sommitales et s’abstient de tout ce qui a trait à l’activité humaine : l’homme est absent, la montagne existe par elle-même. Au-delà des variations de lumière ou des saisons, l’artiste tente d’aboutir à quelque chose d’intemporel. Si l’intention n’est pas ostensiblement militante, l’expression est toute entière nourrie de la nature et du rapport de l’homme avec elle.

Théo Sauer – Fil’lierre

Du 21 novembre au 19 décembre

Avec le lierre comme fil conducteur, Théo Sauer nous emmène dans une exploration des friches et des lieux abandonnés, entre minéral et végétal. Avec ses aquarelles d’une rare densité, il restitue toute la magie et la charge émotionnelle de ces lieux délaissés. Là où l’homme lève le pied, la nature reprend ses droits !

– 2022 –

Masques, arbres … du sensible au spirituel – Yann Delahaie et Hugo Mairelle

Du 27 février au 27 mai 2022

Les deux photographes explorent, chacun à sa manière, les liens qui nous relient au vivant. Avec Cristal d’arbres Yann Delahaie
propose une série née lors d’un hiver rigoureux au cours duquel il a été sensible à la magnificence de la structure des arbres.
Hugo Mairelle expose les photos de masques réalisées avec Vincent Muller dans le cadre de leur projet être(s) ainsi que des œuvres de la série all4trees. Une ode à la diversité et un hommage aux peuples qui vivent en relation étroite avec leur environnement.

Petite Forêt – Sylvie Villaume

Du 17 avril au 15 mai 2022

La petite forêt que l’on trouve dans l’atelier de l’artiste (dessins, peintures, objets…) emprunte à la vraie forêt son foisonnement. Un passage de lumière, un oiseau de hasard, une branche ou une feuille volante construit le dessin. Un besoin de diversité construit le dessein. Dans ses peintures, dessins et collages/couzages, les végétaux et animaux sont plus suggérés que représentés, peut-être dans l’idée de laisser l’Autre voyager ou réfléchir. Il est un fait que les émotions humaines sont pour l’artiste un sujet, alors que les figures humaines n’en sont pas. Il semble qu’elle préfère les herbes folles et les oiseaux, les lignes, les lumières, les fouillis et les envols.

Found and lost – Helge Emmaneel, Emmanuel Henninger et Ingrig Rodewald

Du 18 septembre au 16 octobre

Les œuvres des trois artistes placent la nature comme objet de recherche et tentent par le biais des différents media d’y apporter une réponse. Que cette nature soit réelle, fictive ou sublimée, chacun avec sa technicité propre explore cette relation par le biais de la peinture, de la photo, du collage ou du dessin. A travers leurs différentes approches méthodiques, ils travaillent sur une préoccupation qui semble si précieuse actuellement : notre lien avec le vivant

Instants d’étoiles – Frédéric Duchesne

Du 6 novembre au 4 décembre

Un télescope, du papier et des pastels… avec ces trois outils, Frédéric Duchesne réalise la plupart du temps « sur le vif », des astrodessins.
Après avoir lorgné l’infiniment grand pour en montrer la beauté, l’artiste présente ici pour la première fois son travail d’un grande originalité et de très belle facture.

Le réalisme et la magie se combinent harmonieusement et entraine le spectateur « dans la lumière du silence sidéral ».
A découvrir sans attendre la prochaine éclipse…