Du 5 mars au 2 avril
Lecture de poésies et échange avec le public le dimanche 12 mars à 16h
La perception de la nature ne peut être simplement une évocation romantique, heureuse, douceâtre. Il s’agit évidement de comprendre ce qui se joue dans le drame contemporain. Disparition de la flore et des espèces, usage terrifiant de nos ressources, gaspillage, hyper industrialisation et hyper capitalisme. Cela évidemment va de pair avec une perte de sens, une perte de nos sens. C’est dans cette intrication-là que le peintre et poète Germain Roesz mène son combat. « Parvenir à la lumière. Fracasser l’obscurité du monde».
Germain Roesz n’est pas un peintre de paysage, ni celui d’une objectivation. Pourtant le sentiment que provoquent ses œuvres est aussi celui d’une conciliation des éléments de la nature. Il combine sculptures, branches peintes installées, toiles libres, dessins pour faire surgir une forêt encore inconnue. Celle d’un monde oublié, celle d’un monde à venir.
Les tableaux de Germain Roesz bruissent d’un chœur coloré, des gouttes de pluie ou d’eau qui lavent la couleur et du tonnerre qui se lance dans le silence de l’atelier. La nature ici n’est pas que contemplée, elle redevient ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être.
Quelque part, entre chaos et organisation, entre histoire de l’art et exploration contemporaine, l’artiste donne ici à voir un nouvel aspect de son travail où respire la couleur et transpire le désir de nature.